Croix de bois, croix de fer


Editions Grasset, Paris
Mai 2016
EAN : 9782246862451

Editions Florides Helvètes
Format poche avec préface de Maud Dubois, prof. Université de Neuchâtel
Novembre 2023
EAN: 9782940749300
-> https://florideshelvetes.ch/livres/croix-de-bois-croix-de-fer/

«Qu’est-ce que tu fais pour les autres ? me sermonnait sans cesse mon frère, convaincu que son chemin de vie était plus méritoire que le mien. C’est lui qui perpétuait la tradition missionnaire de la famille, il en était fier et ne manquait jamais une occasion de me reprocher de n’être ni médecin ni instituteur, même pas croyant.»

Appelé à prendre la parole lors d’un colloque en hommage à son frère, longtemps missionnaire en Afrique centrale, le narrateur se remémore les lumières et orages de leur jeunesse. Persuadé d’être le seul à connaître le vrai visage de ce « bon Samaritain », et pris au piège d’une assemblée aveuglée par la foi et l’admiration, il va devoir batailler pour faire entendre sa voix au milieu du concert des louanges. Il apprendra, au fil des réminiscences, qu’on ne tourne pas le dos à son éducation sans en payer le prix.

Comédie grinçante en huis-clos, déclaration de guerre rageuse au déterminisme de la famille, Croix de bois, croix de fer, entre colère et nostalgie, révèle sous un jour inattendu les coulisses de l’imaginaire d’un des jeunes écrivains les plus talentueux de la Suisse francophone.

Note de l'éditeur:
« [L]es différents niveaux de récits, la multiplicité des personnages, la réussite des portraits, la force et la difficulté du sujet, sa résonance en Suisse romande, terre de missionnaires et de la Croix Rouge, l’humour caustique, implacable qui parcourt le roman, tout ceci fait de Croix de bois, croix de fer, une lecture captivante. »

Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps, 31 mai 2016
"Entre drame familial et burlesque, une belle réussite romanesque."

Niklaus Manuel Güdel, Extrait de la Revue Les Lettres & Les Arts, n°15
"Thomas Sandoz. Retenez ce nom. Sandoz, comme Ramuz et comme Chessex, est un patronyme bien suisse. Et pour une fois, il va falloir compter sur la littérature helvète […] Il est fort à parier qu’on ne lui pardonnera pas facilement d’avoir quitté l’édition suisse pour se faire publier en France, mais il peut se consoler en regardant par-dessus son épaule le sillon qu’il trace et, devant lui, un autre sillon, celui de Chessex, qui l’a précédé de quelques décennies et dont il s’annonce comme le plus sérieux successeur."